Inscription: 28 Juil 2006, 21:18 Messages: 12023 Localisation: Charleroi (Belgique)
Date de naissance: 12- 8- 0
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Un article venant du site Tuner.be
http://www.tuner.be/actu.asp?id=140024&content=home
Citer: Marylène Bergmann : « Citron-Grenadine est ancré dans les mémoires de toute une génération »
Ce 24 septembre, Marylène Bergmann fête ses 30 ans de carrière à la télévision... Date officielle, même si elle a pris un peu d’avance ce week-end en réunissant plus de 200 invités, amis et collègues, à Luxembourg, pour célébrer cet évènement. Si elle n’apparaît plus actuellement sur RTL TVI, Marylène Bergmann est toujours présente en télévision sur RTL 9. Pour Tuner, la charmante présentatrice a accepté de faire un rapide bilan de sa carrière…
Le 24 septembre 1977, vous faisiez vos débuts sur RTL, ou plutôt « Télé-Luxembourg » en tant que speakerine. Quel souvenir gardez-vous de vos débuts ? Des instants qui restent gravés dans mon cœur. Il s’agit vraiment d’un souvenir très fort. Lorsque j’ai fait ma toute première annonce, j’étais tétanisée par le trac. Mon cœur battait si fort que j’avais l’impression que ça s’entendait ! Je me souviens surtout de Gaston Zeimet, le réalisateur qui, devinant mon angoisse, est descendu de sa régie pour venir me rassurer en studio. Il a pris délicatement ma main glacée dans la sienne, en me disant d’un ton très paternel : « Tout va bien se passer. » Je me suis accrochée à cette phrase et quand la petite lumière rouge s’est allumée sur la caméra, je me suis jetée à l’eau ! Ma première annonce ne fut sans doute pas la meilleure mais, très vite, je me suis habituée à cet exercice, grâce notamment à la bonne humeur qui régnait en studio. A l’époque, toutes les annonces se faisaient en direct. Nous étions de service jusqu’à la fin des programmes, vers minuit. Pour patienter pendant les films et les séries, je vais vous faire rire, j’avais trouvé un truc : je tricotais… Et croyez-moi : j’en ai fait des pulls et des écharpes (Rires).
La plupart de nos lecteurs se souviennent de l’émission « Citron-Grenadine », une émission très populaire… Je dirais même « fétiche » ! L’émission est ancrée dans les mémoires de toute une génération de bambins des années 80, qui sont aujourd’hui trentenaires. Un cocktail magique, fait de fraîcheur, de spontanéité, de musique, de couleurs et de grands éclats de rire !… Au début, nous étions quatre mousquetaires : Georges Lang, Michèle Etzel, Jean-Luc Bertrand et moi, sous la houlette d’un producteur : Jacques Harvey ! Et puis, après le départ de Georges et Michèle, il y a eu la version « duo » avec le tandem taquin et turbulent que nous formions Jean-Luc et moi. Nous avons même enregistré la chanson du générique de l’émission ! Des souvenirs qui sont encore, pour nous, de purs instants de bonheur…
Il y a eu aussi l’aventure du « Coffre Fort » … Oui, et on pourrait dire que ce fut l’ancêtre des jeux interactifs à la télévision : 3 chiffres, 3 pays, un téléphone orange plutôt kitsch, des annuaires de Belgique, France et Luxembourg, et 3 appels par jour. A la clé, une belle somme à gagner ! Michèle Etzel a lancé le jeu et, très vite, toutes les présentatrices de la chaîne l’ont animé. Que de surprises au bout du fil ! Nous appelions les gens totalement au hasard, et cela donnait lieu parfois à des conversations surréalistes. Ce qui nous valait d’interminables fous rires, ou dans des situations plus délicates, de grands moments de solitude…
Votre carrière s’est vite envolée dans les années 80. Vous avez même été pressentie pour tourner dans la série américaine « Santa-Barbara »… Plus que pressentie, on me l’a proposé de manière très directe ! C’est à l’occasion d’un reportage pour le magazine « Ciné-Télé-Revue » que j’ai rencontré Bridget Dobson, la productrice de « Santa Barbara ». Elle m’a offert un « Guest Part », c'est-à-dire un rôle d’invité, pour quelques épisodes. Cela s’est passé dans son bureau, alors qu’elle accordait une interview au rédacteur en chef de « Ciné-Télé-Revue ». Après m’avoir observée avec une certaine insistance durant l’entretien, elle est venue vers moi et m’a fait cette offre, le plus naturellement du monde. Intimidée, j’ai d’abord cru avoir mal compris. Mais après confirmation, j’ai décliné poliment la proposition, avec tout de même un petit pincement au coeur. Cela a surpris toutes les personnes présentes, dont certaines ont insisté pour que je réfléchisse. Mais honnêtement, je ne me voyais pas m’installer seule, même pour quelques mois, à l’autre bout du monde, sans connaître personne dans ce milieu. J’ai eu peur, je l’avoue… Et j’ai pris, le lendemain, l’avion qui me ramenait à Luxembourg !
En 1986, on découvrait une « Marylène » chanteuse. Cela a-t-il été une belle aventure ? Je dirais plutôt une aventure surprenante ! Même si j’avais déjà participé à l’enregistrement du générique de « Citron-Grenadine »… Là, il s’agissait d’une chanson sur mesure, écrite pour moi par de jeunes musiciens belges et proposée par un producteur, belge lui aussi. Un pari auquel je n’ai pas pu résister, même si je n’ai jamais eu l’intention d’en faire un métier. J’ai accepté simplement parce que, petite fille, en prenant mes cours de danse, je rêvais de jouer dans une comédie musicale ! Alors, banco… J’ai fait des tests en studio et nous avons enregistré deux versions : une en français « Solitaire », l’autre en anglais « Everywhere »… Reste une grande émotion : celle d’être montée sur scène devant 30.000 personnes lors d’un Hit des Clubs, à Metz, en Lorraine, entre Indochine et Patrick Bruel…
M6 est à présent une chaîne bien implantée en France et certaines de ses émissions sont d’ailleurs insérées dans les programmes de RTL TVI, de Club RTL et de Plug TV. Mais ce que nos lecteurs ne savent peut être pas, c’est que vous avez été une des premières animatrices sur cette chaîne…. Oui, c’est vrai ! (rires) Ce fut une expérience assez furtive… Peu de gens savent que j’ai été la première et sans doute la seule speakerine de M6, à Paris, en 1986. J’y animais aussi un jeu en soirée : le « 20-20-20 »… Cela a duré à peu près un mois. Mais je ne me suis jamais sentie à l’aise dans la capitale, où le milieu professionnel m’effrayait un peu. Je n’y ai jamais retrouvé l’ambiance familiale de la Villa Louvigny… Et j’ai vite choisi de rentrer au bercail.
On ne peut pas aborder votre carrière sans parler de « Ciné-Télé-Revue » qui vous a consacré d’ailleurs un magazine hors série. Comment est née cette grande amitié avec ce magazine ? C’est un rapprochement qui s’est fait naturellement, à travers les différents référendums de popularité organisés par cet hebdomadaire. Régulièrement, dans les années 80, les lecteurs de « Ciné-Télé-Revue » m’ont fait l’honneur de me désigner comme leur présentatrice préférée. De là, sont nées des relations privilégiées avec le magazine, ses journalistes et ses dirigeants. Car de nombreux reportages ont été réalisés, parfois même à l’étranger. Je me souviens surtout de ce fameux séjour à Hollywood où j’ai vécu trois jours de rêve absolu. J’ai souvent fait la «Une » du magazine et un numéro spécial m’a effectivement été consacré. Un truc absolument incroyable pour la petite fille sage qui feuilletait ce magazine, la tête pleine de rêves, quelques années auparavant !
En 1990, pour le canal français de RTL, vous prenez un grand virage dans votre carrière. Vous quittez l’animation pour le journalisme. Cela a dû certainement vous changer des fous rires avec Jean-Luc Bertrand ? C’est le moins qu’on puisse dire. Ce fut un vrai virage à 180°. Après toutes ces années de fantaisie et de glamour, le nouveau directeur des programmes et de l’info m’a proposé de prendre les rênes du nouveau journal de la chaîne ! Un pari complètement fou, qui a fait grincer quelques dents au sein de la rédaction. N’ayant jamais fait d’école de journalisme, certains me l’ont fait remarquer sur un ton narquois, mais cela n’a pas entamé la confiance qu’Hugues Durocher plaçait en moi. Il me disait : « Le journalisme, c’est avant tout de la curiosité, de l’enthousiasme, le sens de l’analyse et de la synthèse… Le reste s’apprend chaque jour à force de travail. Tu en es capable, je n’ai aucun doute là-dessus.» J’ai réfléchi 8 jours, je n’ai pas beaucoup dormi, et j’ai accepté finalement ce challenge, la peur au ventre. Ce fut une école rude, mais enrichissante. Elle m’a fait vivre des moments intenses, notamment lors de certaines éditions spéciales, en URSS, à New-York et en Arabie Saoudite, juste après la guerre du Golfe. J’ai énormément appris au contact des professionnels qui m’entouraient…
En 1997, vous apprenez que vous êtes licenciée de RTL 9. Cela a dû être terrible, non ? Cela a été un choc ! Alors que je m’apprêtais à fêter mes 20 ans de télé, j’ai reçu, comme de nombreux collègues, ma lettre de licenciement. L’ambiance était lourde depuis quelques mois, mais on ne s’attendait pas à ça. Licenciement collectif pour cause économique. Comment a-t-on pu en arriver là ? J’ai entamé alors un parcours chaotique : agence pour l’emploi, stages de reconversion, envoi de CV, espoirs déçus… La galère ! Elle a duré 9 mois, jusqu’à une proposition providentielle venue de Belgique.
En effet et vous nous revenez en septembre 1998 avec la « Main à la Patte » ? Oui. Pour 6 ans de bonheur ! Cette émission animalière m’a plongée dans un univers totalement nouveau, celui du reportage et des balades en pleine nature, avec bottes et parka, épaulée par une équipe formidable. Pour cela, j’ai dû « naviguer » entre deux pays : la France où je vivais, et la Belgique où je travaillais. Hôtel, train, kilomètres, bagages à faire et à refaire… J’étais un peu nomade, mais j’aimais ça, même si la fatigue se faisait sentir parfois. J’avais tant de choses à découvrir !
Et puis, vous avez animé des « prime time » dont la série des « à tout prix »… En effet. La chirurgie esthétique en émission évènementielle, avec invités et reportages. Le principe s’est aussi décliné sur d’autres thèmes : amour, paranormal, régimes alimentaires… J’ai apprécié le travail soigné et efficace de toute une équipe, l’exercice fut passionnant et valorisant. L’occasion d’une vraie rencontre aussi : Vanessa Boulares, brillante journaliste, généreuse, enthousiaste, et d’une humilité si rare…
En septembre 2006, les téléspectateurs français vous retrouvent sur RTL 9 avec votre complice Jean-Luc Bertrand. Quel bilan tirez-vous de ces retrouvailles ? Quand je réalise ça, je me dis que cette année est passée vraiment très vite. Incroyable, déjà un an ! Le bilan est positif en tous cas, et je suis ravie d’avoir retrouvé les téléspectateurs de l’Est de la France qui me comblent de gentilles attentions... L’émission fonctionne à merveille. Jean-Luc et moi, nous avons reçu de très nombreux invités au cours de cette saison : de Roch Voisine à Francis Lalanne, en passant par Jean-Pierre Coffe, Edith Cresson, Richard Bohringer ou encore Didier Van Cauwelaert… Ils sont tous ravis de faire escale sur notre plateau, dans une ambiance toujours très détendue, loin du stress parisien. Mais nous accueillons aussi régulièrement des invités lorrains : hommes politiques, passionnés en tous genres, artisans, sportifs, artistes, etc.… Notre émission est une fabuleuse vitrine de la vie en Lorraine. Nous sommes très attachés, Jean-Luc et moi, à nos racines.
Demain, vous fêterez vos 30 ans de télé. Qu’est-ce que cela vous inspire ? En fait, je les ai déjà bien fêtés hier ! (rires) Mais c’est vrai, c’est bien un 24 septembre, très précisément, que j’ai débuté à l’antenne. Et à l’époque, personne n’aurait osé prédire à la gamine que j’étais, qui ne parlait jamais en classe, qui rougissait dès qu’on s’adressait à elle, un parcours médiatique aussi incroyable ! La vie est parfois surprenante, autant que les ressources insoupçonnées de chaque individu. Quel a été le moteur de tout cela ? Je me suis souvent posé la question. Au fil du temps, j’ai glané quelques éléments de réponse, mais je les garde pour moi.
Justement, parlons-en de cette fête, il y avait du beau monde pour vos 30 ans de télé, comment avez-vous vécu cette soirée et surtout, qui pouvions-nous y rencontrer ? Même dans mes rêves les plus fous, je n’avais pas imaginé que cette soirée serait aussi belle, harmonieuse et riche en émotion. C’est vrai qu’il y avait beaucoup de monde mais aussi des émotions comme celle de voir débarquer Lou Deprijk qui vit en Thaïlande qui a voulu me faire une belle surprise. Je ne m’attendais donc pas à le voir. Il y avait aussi des animateurs de RTL TVI (ndlr : Nathalie Winden, Fabrice Brouwers, Frédéric Bastien, …), de RTL 9 qui travaillent généralement à Paris (ndlr : Evelyne Leclerc, Fabienne Egal, Martin Igier (France 3)) et des figures célèbres comme Michèle Etzel, Georges Lang, Sabine Mathus, Jean-Luc Bertrand, Brigitte Mahaux, Philippe Soreil, Monsieur Jacques Santer, ancien président de l’Union Européenne, Frédérique Ries, Claude Barzotti, etc. Ils ont tous fait beaucoup de kilomètres pour se retrouver dans une ambiance de fête. Ce qui m’a le plus touchée, c’était de voir dans les regards la joie des retrouvailles, de partager des souvenirs communs… C’était magique et franchement, le mot n’est pas exagéré.
Organiser un tel événement n’a pas dû être facile, il fallait retrouver la trace de beaucoup de monde, non ? Oui, cela a demandé pas mal de recherches. Beaucoup de mails, de coups de fil, de réponses en attente et de suspens jusqu’à la dernière minute parfois. Mais c’était une joie de préparer tout ça !
Le choix du lieu, Luxembourg, c’était pour rappeler que le 24 septembre 1977, c’est là que tout a commencé ? Oui, une manière de boucler la boucle ! Et puis, les invités venant de France, de Belgique et du Luxembourg, c’était aussi une situation centrale pour rassembler tout le monde. De plus, ne l’oublions pas, Luxembourg est tout de même le berceau de la maison mère de toutes les chaînes du groupe RTL présentes aujourd’hui en l’Europe. C’est tout un symbole !
Un reportage photo des coulisses de l’événement sera en ligne prochainement sur le site officiel de Marylène Bergmann : www.marylenebergmann.com
Quelques professionnels du monde des médias ont accepté de nous parler de Marylène…
« Marylène évoque la chaleur d'un sourire, la proximité et la sincérité dans ses rapports avec le public, avec ses proches, avec ses collègues. » nous fait remarquer Freddy Tacheny, Directeur général de RTL Group en Belgique. « Elle illustre surtout une très belle histoire : celle de RTL, dont elle fait partie intégrante depuis 1977 : on ne peut oublier, pour plusieurs générations, Citron-Grenadine, l'Ecole Buissonnière, le jeu du Coffre-Fort... Cette époque où RTL était toujours Télé-Luxembourg et où Marylène et Jean-Luc Bertrand étaient, avec leur complicité légendaire, tellement populaires en Belgique. Une popularité qui ne s'est jamais démentie : en effet, après la création de RTL TVI, Marylène devient présentatrice d'un magazine d'information sur RTL9, la chaîne lorraine, mais l'engouement du public Belge ne se dément pas... si bien qu'à la fin des années 90, Marylène fait son grand retour sur nos antennes et anime l'émission "La Main à la Patte". Ensuite, elle présente sur RTL TVI toujours, une série d'émissions événementielles : « La Dernière Chance ». Elle ne quitte plus son public Belge et anime ensuite plusieurs grands prime time : "A tout prix" : Plaire à tout prix, L’Amour à tout prix, Maigrir à tout prix... Marylène est à mes yeux une des grandes dames de la télévision, dont le succès ne s'est jamais démenti ! 30 ans de télévision « non stop », quelle carrière exceptionnelle! Je lui souhaite 30 nouvelles années de bonheur télévisuel, de popularité et d'amitié. »
Pour l’ex-speakerine de TF1, Evelyne Leclercq, les moments forts avec Marylène resteront les différentes élections des speakerines préférées des lecteurs de « Ciné-Télé-Revue » dans les années 80 : « Marylène et moi avons été élues « Meilleures speakerines » respectivement pour la Belgique et pour la France, plusieurs années de suite. Comme pour Marylène, cela reste pour moi de sublimes souvenirs. »
"Marylène incarne la femme de caractère, sensible, libre et indépendante, attachée à ses valeurs et surtout à ses racines lorraines ! » souligne Sophie Nollevaux, speakerine sur Belgacom TV. « Quand je pense à elle, c'est le mot « bonne humeur » qui me vient à l'esprit, et j'entends ses grands éclats de rire ! Remarquez, je peux aussi la voir en bottes et en ciré au milieu des champs avec des gros toutous… C'est vrai qu'au boulot, certains aimaient la taquiner. Elle est très bon public car elle a beaucoup d'humour et c'est une véritable épicurienne... A ce sujet, Marylou adore les petites bulles (avec modération bien sûr)! Une autre de ses passions : prendre tout le monde en photos. Il doit y avoir dans ses armoires des souvenirs bien gardés ! Et quels souvenirs !... En déjà 30 ans de carrière, c'est une véritable mine d'or ! Au fil de toutes ces expériences multiples, riches et variées, je suis vraiment très heureuse d'avoir croisé son chemin lors de nos tournages boueux, venteux, pluvieux et baveux au temps de "La Main à La Patte". C'est une de ces personnes qu'on rencontre, qu'on adopte sur le champ et qu'on ne quitte plus jamais ! Elle a fait le quotidien de milliers de personnes pendant 30 années et ce n'est pas fini !!! Marylou, surtout ne change rien... Gros bisous et bon anniversaire ! »
« J'ai découvert Marylène dans les magazines télé de l'époque » souligne Frédéric Herbays, directeur des programmes de Bel RTL. « Je l'ai toujours considérée comme une icône de la télévision du début des années 80. Son charme, sa simplicité, sa complicité avec les téléspectateurs ont fait d'elle une star en Belgique. Avec Michèle Etzel, elle me rappelle l'image de Télé Luxembourg. Je la considère comme une femme intelligente, épanouie et incroyablement sympathique. Bon anniversaire Marylène! »
« Gentillesse, altruisme, douceur caractérisent cette femme intelligente et pleine de charme » ajoute Anne Delvaux (ex-journaliste à la RTBF et sénatrice au CDH). « Et ce qui me fascine davantage encore, chez cette grande dame de la télévision, c’est que lorsque je l’ai rencontrée pour lui dire mon admiration, elle n’a pas été indifférente à ces propos qui devaient pourtant faire partie de son quotidien. En piquant un fard, son humilité et sa modestie ont été mises au jour. Marylène, je vous adresse un immense merci de la part de toute la génération « Citron-Grenadine ».
« Et bien le souvenir que j’ai en ce qui concerne Marylène… », souligne Eddy De Wilde, « …c’est son retour sur RTL TVI. A un moment donné, Marylène s’est retrouvée sans télé et même sans emploi vu qu’il y avait la liquidation de RTL9 (ndlr décembre 1997). Elle avait donc quitté la chaîne. Après quelques mois sans télé, je l’ai contactée pour savoir si elle souhaitait refaire de la télé. Nous nous sommes vus en Lorraine quelquefois et c’était un peu le point le départ de son retour à la télévision en Belgique. Les choses se sont concrétisées en septembre 1998 avec « La Main à la Patte », une aventure qui a duré quelques années. Ce fut une collaboration agréable. Par la suite, elle a fait d’autres émissions sur TVI. Bref, 1998 fut son grand retour en Belgique, après avoir fait les beaux jours d’RTL Télévision et RTL 9 en Lorraine. Ce retour fut une belle opportunité pour elle et une bonne opération pour RTL TVI, qui ramenait Marylène en Belgique. »
« Ce qui m’a frappé chez Marylène, c’est sa beauté » confie Virginie Efira. « Quand j’étais petite, j’avais comme modèle Aurore de « La Belle au bois dormant » et… Marylène ! Et puis, j’ai grandi et j’ai toujours trouvé qu’il y avait, chez elle, une humilité, une gentillesse profonde… Et les gens qui la côtoient ne me contrediront pas. »
« Je ne connaissais pas Marylène avant notre rencontre à Spa, en juin dernier, lors du « Trophée de pétanque des personnalités. » nous raconte Vincent McDoom. « J’ai pu découvrir son impressionnante carrière tout en parcourant son site officiel. Mais j’ai surtout découvert lors de ce week-end de pétanque une femme gentille, intelligente, douce et très jolie. Fêter 30 ans de carrière dans ce milieu impitoyable que l’on appelle « média » est toujours pour moi un véritable exploit. »
« 30 ans déjà ! Mais quel est son secret...? » s’exclame Thomas Van Hamme(RTBF-ndm*). « Marylène, c'est d'abord pour moi des souvenirs d'enfance, un sourire légendaire, une gentillesse sans failles. Plus tard, ce furent des rencontres d'une simplicité et d'un naturel qui sont rares dans ce métier. Ou quand l'image rejoint la réalité... Je me souviens notamment d'une partie de pétanque acharnée et des fous rires qui s'en suivirent... Bel anniversaire à toi Marylène ! Et que ces trente années en annoncent de nombreuses autres! »
« C'est le premier sourire que j'ai rencontré dans les couloirs de la Villa Louvigny... » nous dévoile Brigitte Mahaux, ex-animatrice sur RTL Télévision. « Toute jeune présentatrice, venant de réussir- je ne savais trop comment - le concours de speakerines, j'ai eu royalement zéro jour pour apprendre les us et coutumes de RTL Luxembourg, la "grande famille" de l'époque... Jacques Navadic estimait qu'on n'apprend jamais mieux qu'en se jetant à l'eau !! Heureusement, Marylène était là: bienveillante, attentive, complice, me prodiguant de nombreux conseils de tous ordres. Sa profonde gentillesse a guidé mes premiers pas. Une vraie pro que j'ai vue s'adapter à toutes les situations, à toutes les émissions spéciales et autres. Marylène, merci à toi. »
Marie-Christine Maillard, ex-animatrice sur RTL TVI nous faire part de sa sympathie pour Marylène : « C'est une des plus grandes stars de la télévision belge si pas la plus grande et c'est pourtant la personne la plus "nature" que je connaisse .Certains présentateurs et présentatrices feraient bien parfois de prendre quelques leçons de modestie auprès d’elle. Je me souviens l'avoir croisée une des toutes premières fois avenue Franklin Roosevelt dans les premiers studios de RTL TVI et avoir été impressionnée par sa gentillesse, elle m'a tout de suite appelée par mon prénom en toute simplicité. Quant à sa façon de présenter, elle est unique car elle est à la fois très professionnel mais elle ne "sur"joue pas, elle présente comme elle "est». Bref je lui souhaite encore une longue carrière car c'est une grande dame de la télé ! »
« J'ai rencontré Marylène alors qu'elle travaillait à la fois sur RTL Luxembourg et M6 » se souvient Myriam Lafare, ex-animatrice sur RTL TVI et Canal +. « Nous avons fait connaissance sur la chaîne française. A l'époque j'y étais scripte et songeait déjà à passer devant la caméra. J'ai le souvenir d'une magnifique jeune femme extrêmement sympathique, très abordable, pas star pour deux ronds. Nous n'avons pas tardé à sympathiser. Je lui avais parlé de mon envie de faire de l'animation, elle n'a pas hésité une seule seconde à m'encourager. C'est vraiment quelqu'un de très bien. »
« J'ai gardé un bon souvenir de Marylène » tient à souligner Sandra Kim « car j'allais souvent faire le « Hit des clubs » à la "Villa Louvigny" au Luxembourg, l’émission de Jean-Luc Bertrand. Marylène était souvent invitée aussi quand j'y participais, tout ça après l'Eurovision... C'est un bon souvenir et on rigolait beaucoup ! Je la trouvais splendide, c'était ma speakerine préférée et me faisait souvent pensé à Victoria Principal, vous vous souvenez de Pamela dans Dallas (Rires), chose qu'on lui a souvent dit. Je regardais aussi dans les années 80, « Citron Grenadine », j'étais très fan...je passais un chouette mercredi après-midi avec toute cette bande ! »
Vanessa Boulares, journaliste et présentatrice de l’émission « Images à l’appui » sur RTL TVI, rend hommage à son tour à Marylène, avec qui, elle a travaillé à plusieurs reprises pour les émissions « à tout prix » : « Marylène est véritablement un modèle pour moi ! Je sais qu’elle va rougir, je commence à la connaître, elle est tellement modeste ! Et c’est en partie cela sa force : sa modestie, son humilité face au travail et aux personnes ! J’ai eu le bonheur de travailler à ses côtés, quel exemple de générosité et de professionnalisme ! J’ai énormément appris… Il y a peu de gens vrais comme elle dans le milieu. Il n’y en a pas d’autres d’ailleurs. Merci aussi pour cela Marylou ! »
Jean-Charles De Keyser, actuellement président du conseil d’administration de Skynet et Vice président Belgacom TV se souvient d’une grande émission de variétés pour RTL TVI : « Marylène a toujours été une grande figure de « Télé-Luxembourg » puis de RTL Télévision ensuite. Il y a eu un grand déchirement au moment où l’activité de M6 a démarré en France et où les équipes qui étaient à Luxembourg ont dû choisir entre, partir en France sur RTL Télévision ou venir en Belgique. Cela a toujours été un grand dilemme pour tous les gens qui travaillaient ensemble et qui ont été séparés par une décision stratégique et importante pour le groupe. Je garde un excellent souvenir de Marylène, notamment lors d’une grande émission en 1988 sur RTL TVI qui s’appelait le « Belgian Car Trophy ». Cela a été un honneur – même si j’étais patron – de pouvoir présenter une émission de télévision à Forest National avec Marylène. »
« Marylène je ne la connaissais pas avant d’arriver en Belgique » tient à souligner Agathe Lecaron(Speakerine et animatrice télé et radio RTL - ndm*), je me suis vite rendue compte que c’est un véritable mythe ici ! Je ne connais pas un homme autour de moi dont elle n’a pas été le fantasme. Pour moi, son succès réside surtout dans la douceur qu’elle dégage, sa gentillesse, et sa grande capacité à être elle-même et à ne pas jouer un rôle. D’autres devraient en prendre de la graine ! »
« Je me souviens de Marylène Bergmann. Je devais avoir 10 ans à l’époque où je la découvrais à la télévision… » se souvient Fadila Laanan, Ministre de la Culture, de l’Audiovisuel et de la Jeunesse de la Communauté française de Belgique. « Elle me fascinait par sa simplicité, sa gentillesse et sa beauté. Moi qui étais brune, je rêvais de lui ressembler. A l’époque, les speakerines étaient considérées comme des amies qui s’invitaient dans votre salon. J’ai beaucoup de respect pour cette grande dame de la télé, même si aujourd’hui, je n’ai plus trop l’opportunité de suivre ses apparitions à la télévision. Elle a accompagné une partie de mon enfance et de mon adolescence. »
« J’ai rencontré Marylène en 1983 » nous explique le chanteur Claude Barzotti. « Si je ne me rappelle plus exactement lors de quel évènement, je me rappelle surtout de la personne, un délicieux contraste de douceur et d’exubérance, un savoureux cocktail de tendresse et de bonne humeur permanente... Marylène est un de ces êtres, parfois rare et toujours spécial, pour lequel positiver est une véritable discipline de vie... Je pense que cet atout a crevé l’écran comme il nous a tous réjoui dans la vie. Trente ans de carrière sont assurément le sceau d’un grand professionnalisme et d’une grande honnêteté. Je te souhaite le meilleur des vents, Marylène, qu’il soit cathodique ou autre… Ton Claude Barzotti ».
« Marylène, c'est l'exception dans le paysage audiovisuel en Belgique, tellement elle a su garder sa gentillesse et sa simplicité. » affirme François Damiens (Humoriste cru RTL appelé aussi "François l'Embrouille - ndm*). « Marylou, tu me manques cruellement, j'espère te revoir très bientôt. Comme tu n'es qu'au milieu de ta carrière télé, je te souhaite tout le meilleur ! »
Propos recueillis par Fabrice Staal
Petite précision, entre son licenciement de RTL9 et son retour sur RTL TVi, Marylène a réalisé le pilote d'une émission pour la RTBF (Liège), La Clef des Champs. Cette émission qui fait la part belle à la vie à la campagne est produite et (puisque Marylène est finalement partie su TVI) animée par Philippe Soreil. Cette émission existe toujours aujourd'hui, et, outre TV5, a été diffusée sur plusieurs chaines thématiques françaises.
*Note du Modérateur en vue d'éclairer le lecteur non Belge
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